En publiant des informations culturelles sur le site, l’équipe de rédaction n’a d’autre objectif que de permettre à tous les visiteurs de découvrir les différentes richesses culturelles des membres de la communauté
paroissiale, quelle que soit leur origine.
Notre objet n’est en aucun cas de nous positionner politiquement sur
tel ou tel problème, historique ou contemporain, mais de rester centrés sur la découverte de nos proches, tant sur le plan culturel que cultuel.
QUELQUES NOUVELLES DE SAINT IRENEE EN CE DEBUT D’ANNEE LITURGIQUE 2020
Le Père Jean Baptiste Garrigou a dû déménager avec sa famille pour s’installer dans le Vercors.
Nous lui gardons, ainsi qu’à toute sa famille, amour et affection et leur souhaitons de tout cœur une bonne installation.
L’arrivée du père Jean Baptiste prêtre et iconographe, avec la presbytéra et leurs quatre enfants a en effet donné un souffle et apporté des idées nouvelles pour l’ouverture de notre paroisse
vers l’extérieur et l’action envers les jeunes.
Nous nous efforcerons de faire fructifier précieusement cet acquis, un grand merci ! Père, sachez que vous serez toujours les bienvenus à St Irénée !
Pour permettre à notre Paroisse de poursuivre dansla durée et pleinementsa mission dansla diaspora locale, notre Métropolite, à qui nous sommes infiniment reconnaissants, a nommé un nouveau
Recteur le Père Ambroise qui prendra ses fonctions au premier septembre 2020 et qui résidera dans les locaux de notre Paroisse.
Nous sommes très heureux de sa venue et enthousiastes à l’idée d’œuvrer à ses côtés pour défendre l’héritage qui nous a été transmis.
Le Père Ambroise..
Français de naissance et d'éducation, le hiéromoine Ambroise (Nicoviotis) est attaché aux racines grecques de sa famille qu'il a approfondies lors d'une longue retraite spirituelle au Mont-Athos.
Son amour de la nature le porte dans un premier temps à obtenir un diplôme de jardinier-paysagiste.
Mais le service de l'Église l'appelle et il entreprend un cursus complet de théologie, d'abord à l’Institut Saint-Serge à Paris, puis au Séminaire Saint-Vladimir à New York où il apprend à
également connaître et aimer la tradition slave ainsi qu'à se familiariser avec les autres, antiochienne, bulgare, serbe, roumaine, géorgienne...
Toujours fidèle au patriarcat œcuménique, dont il assiste les services humanitaires lors de son séjour américain, il intègre à son retour en France l'Archevêché de la rue Daru afin d'œuvrer à
l’essor de l'orthodoxie locale. Ordonné diacre puis prêtre, il se voit confier la skite de Moisenay où il rassemble une communauté de laïcs venus de divers horizons qui s'étoffe rapidement.
Lorsque Sa Toute Sainteté Bartholomée décide d'intégrer l'Archevêché dans la Métropole, il se met immédiatement à la disposition de Son Eminence Mgr Emmanuel.
Comme le père Ambroise le dit lui-même, il voit sa nomination à Saint-Irénée comme une bénédiction et une chance qu'il entend mériter car elle réunit, alors qu'il arrive à maturité, de multiples
expériences et dimensions de son parcours.
Sachant combien est grand l'héritage du Père Cyrille et de ses successeurs, celui du témoignage d'une foi vivante, forte et ouverte au sein de la fascinante ville de Marseille et par-delà, il
déclare aussi compter sur toutes et tous les membres de notre paroisse pour l'aider à réussir son intégration et sa mission. Car le sacerdoce ne vaut à ses yeux que comme un service et ne
s'épanouit, conclut-il, que dans, pour et par la communion.
Un très beau film sur St Irénée est disponible
Qui était Saint Irénée de Lyon ?
Né en Asie Mineure à Smyrne, Saint Irénée (140-206 ) fut le disciple du grand martyr Saint Polycarpe, lui-même disciple de l’évangéliste Jean, l’Apôtre bien aimé du Seigneur Jésus. Il est donc le
dernier qui ait connu les témoins des Apôtres.
Il vint en Gaule apporter l’enseignement des Apôtres, c’est à dire la foi chrétienne orthodoxe, et devint le deuxième Evêque de Lyon-premier évêché de la Gaule et par extension de la
France- vers l’an 170 succédant à Saint St Pothin premier.
Au IIème siècle, à Lyon, saint Irénée dit encore la messe en grec, longtemps restée la langue liturgique.
Il passa sa vie, symbole de la vocation des orthodoxes en France, à défendre la Tradition de l’Église contre les hérésies, en se fondant notamment sur la succession apostolique et fut le premier
grand auteur ecclésiastique d'Occident et à l'origine d'un grand mouvement d'évangélisation de la Gaule.
Outre son traité contre les hérésies, Irénée est aussi l'auteur d'un Exposé de la prédication des Apôtres, Enfin, il est possible qu'il soit l'auteur de la Lettre aux Églises d'Asie et de
Phrygie, par les survivants de la persécution de Lyon (177). Nous connaissons ce document par Eusèbe de Césarée qui le transmet in extenso dans son Histoire ecclésiastique.
Il est vénéré comme Saint, et fêté le 28 juin dans l'Église catholique et le 23 août dans l’église orthodoxe.
film sur la vie de Saint Irénée de Lyon
https://youtu.be/i3PXfBxbFTk
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens 2020 - Diocèse de Marseille
Le chant byzantin a été inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco
Art vivant qui perdure depuis plus de 2 000 ans, le chant byzantin constitue à la fois une tradition culturelle significative et un système musical complet faisant
partie des traditions musicales communes qui se sont développées dans l’Empire byzantin.
Le père Jean Baptiste officiant exceptionnellement dans le Vercors et n’ayant trouvé aucun prêtre disponible pour le remplacer il n’y aura pas d’office à St Irénée ce jour là
Les paroissiens qui le souhaitent pourront :
- Soit assister à la liturgie à 11h
dans la Chapelle ND de la Dormition à l’atelier St Jean Damascène 240 chemin des Merles -la Prade- 26190 St Jean en Royans (renseignements Père Jean Baptiste 06 35 02 19 78)
- Soit assister à la liturgie à 10h en l’église de la Dormition rue de la Grande Armée à Marseille
Photos des journées du Patrimoine
Notre église a ouvert ses portes à l'occasion des Journées du Patrimoine ce weekend du 21/22 septembre, grâce à la mobilisation des paroissiens et cela a permis aux visiteurs d'apprendre à mieux
nous connaitre et d'élargir notre visibilité dans la ville et le quartier.
Voici quelques photos, et un grand merci à toutes les personnes présentes.
Photos du Congrès de la Fraternité Orthodoxe à Ste Tulle
Une grande prière de Taizé à Marseille en présence des frères de Taizé et de Mgr. Aveline
(catholique) est prévue pour le 25 novembre. Toutes les infos dans la pj. Venez nombreux !
En présence de Son Éminence le Métropolite de
France, Mgr. Emmanuel, le Dimanche 7 janvier 2018.
Consécration de l’église des Saints Archanges à Aix-en-Provence
Samedi 11 novembre a eu lieu à Aix-en-Provence la consécration de l’église des Saints-Archange par Monseigneur Emmanuel, en présence de nombreux prêtres des diverses juridictions orthodoxes de
France : étaient représentés, en dehors de la métropole grec-orthodoxe de France à laquelle est rattachée canoniquement la paroisse des Saints Archanges, l’archevêché russe en Europe
occidentale, les Patriarcats de Moscou, de Roumanie et d’Antioche. Le Père Benoit Tissot, curé de la cathédrale d’Aix-en-Provence et le pasteur
Gill Dodé, de l’église protestante unie de France, ont aussi manifesté par leur présence les liens fraternels entre les Eglises chrétiennes d’Aix-en-Provence. De nombreux fidèles orthodoxes,
catholiques et protestants ont participé à cette consécration. Le chant a été tout au long de la célébration magnifiquement assuré par les moniales du Mas de Solan. Leur chant dans le mode
byzantin très précis et très recueilli a permis à tous les assistants de participer dans la prière à cette émouvante célébration.
Mgr. Emmanuel, dans son allocution, a adressé ses remerciements à la famille Hériard-Dubreuil, pour le don qu’elle a fait de cette église à la métropole grec-Orthodoxe de France.
À Mossoul, des églises souillées par Daech remises en état par des musulmans
REPORTAGE - S'il est difficile de connaître le nombre de chrétiens retournés à Mossoul depuis la libération de la ville, des groupes civils sunnites s'organisent pour y contribuer.
À Mossoul
Sur la route de Mossoul Ouest, un chauffeur chrétien s'arrête pour faire une course sans s'attarder. « Nous sommes de passage, nous ne sommes pas revenus habiter ici, la situation n'est pas
stable, nous nous rendons à Bashiqa pour visiter des proches », explique le conducteur pressé. Il est difficile de connaître le nombre de chrétiens retournés à Mossoul depuis la libération
de la ville. Les prélats comme les organismes venant en aide à la minorité chrétienne ne se coordonnent pas sur le nombre de retours. Les évaluations oscillent entre 10 et 60 familles à
Mossoul Est.
« On veut le retour de toutes les communautés qui sont le reflet de Mossoul et de l'Irak. On veut aider tout le monde sans distinction de confession »
Osama (HumanRights United Organization)
Les chrétiens étaient près de 10.000, dispersés entre les quartiers d'Alzehours et de Dargazliya, autour d'une trentaine d'églises, avant la date fatidique du 10 juillet 2017. Dès le 17
juillet, Daech les obligeait à une conversion forcée ou au paiement de l'impôt dévolu aux « infidèles ». Une grande vague d'exode avait déjà touché la ville après l'invasion américaine
de 2003.
Aujourd'hui, des groupes civils sunnites, tels que Nineveh Peace ou encore Mosul Peace, s'organisent pour contribuer au retour des chrétiens de Mossoul. De jeunes volontaires, comme Osama, liés
à des ONG (HumanRights United Organization) ont lancé un mouvement d'entraide en direction des autres confessions et minorités. « On veut le retour de toutes les communautés qui sont le
reflet de Mossoul et de l'Irak. On veut aider tout le monde sans distinction de confession », explique Osama qui gère 25 bénévoles. « On prévoit des mécanismes d'apaisement et de coexistence
fraternelle pour rassurer les chrétiens et leur permettre un retour.»
Accord tacite
Ces volontaires ont déjà nettoyé deux églises, celle du Saint-Coeur à Telkeyf, et à Mossoul-Est, celle de la Vierge Marie. « On essaie d'effacer le noir peinturluré par Daech sur les
visages saints et aussi les inscriptions. On a pu retrouver des livres bibliques », dit Osama. Le voisin, qui garde l'église, ajoute : « On habite souvent les maisons des chrétiens pour
protéger leurs biens en attendant qu'ils rentrent. Le père Thabet m'a confié la clé de l'église vu que j'habite en face ». Le prélat encourage cette dynamique : « Les groupes de volontaires
civils musulmans veulent montrer au peuple irakien et à la communauté internationale que tous les habitants de Mossoul n'acceptent pas la mentalité de l'État islamique. Ça a démarré
lorsqu'ils ont décidé de nettoyer en premier lieu le monastère Saint-Georges de Mossoul.»
Intérieur de l'église Taytanic à Mossoul Est. Quentin Bruno
« Cette église, c'est comme une mosquée, on ne voit pas de différence, c'est le même Dieu» Abida, habitante de Mossoul.
Plusieurs églises de Mossoul Est profitent de ce mécanisme. Ainsi, l'église Taytanic connaît un accord tacite entre le clergé et trois familles de réfugiés de confessions musulmanes. « Je
nettoie tous les jours depuis 7 mois minutieusement et en échange le clergé me laisse rester à l'abri de l'hiver avec mes quatre enfants. Je veux rester jusqu'à ce que les chrétiens
reviennent, car les pechmergas kurdes m'ont détruit ma maison à Zummar», témoigne Abida.
«Je suis heureuse d'aider les chrétiens, ce sont de bonnes personnes et nous avons vécu la même souffrance. Ils font partie intégrante de Mossoul. Cette église, c'est comme une mosquée, on
ne voit pas de différence, c'est le même Dieu », confie-t-elle.
« Je veux rester jusqu'à ce que les chrétiens reviennent, car les pechmergas kurdes ont détruit ma maison à Zummar»
Abida, habitante de Mossoul
Mais dans la partie ouest de la ville, le temps est suspendu. L'église dominicaine al-Saham, dans la vieille ville, est ensevelie sous les gravats et endommagée. On trouve dans la cour des
gilets de petites tailles, sans doute usités par les enfants soldats des Lionceaux du Califat. Ils jouxtent de très anciennes décorations de Noël. Devant l'Église chaldéenne d'Um al-Mauna,
des cadavres de Daech gisent toujours sur le sol.
Pour l'archevêque de Kirkouk, Yousif Thomas Mirkis, il ne faut pas oublier que «ce sont les sunnites de Mossoul qui ont vécu les plus grosses atrocités, et ont été les premières victimes de
Daech». « Un responsable des affaires religieuses m'a confié que dans la région de Mossoul 350 imams ont été tués », explique-t-il.
Des femmes musulmanes devant l'église Taytanic à Mossoul Est. - Crédits photo : Quentin Bruno/Quentin Bruno pour le Figaro
« Toutes les maisons des alentours sont des maisons de chrétiens, ils font des allers-retours, pour les meubles ou le travail, mais je pense qu'ils ont peur, je ne sais pas s'ils reviendront un
jour »
Aziza, habitante du quartier Hay al-Muhandiseen
Aux alentours de FarukStreet, ou encore dans le quartier Hay al-Muhandiseen, un quartier à majorité chrétienne, les voisins sunnites qui parfois occupent les maisons des chrétiens par le
biais d'un accord de protections immobilières sont unanimes. « Toutes les maisons des alentours sont des maisons de chrétiens, ils font des allers-retours, pour les meubles ou le travail, mais
je pense qu'ils ont peur, je ne sais pas s'ils reviendront un jour », confie une vieille femme musulmane, Aziza.
Une autre réfugiée sunnite témoigne : « Des chrétiens me prêtent la maison que je garde avec mes 6 enfants car la mienne est totalement détruite de l'autre côté de la rive. J'aimerais
qu'ils reviennent, ils avaient des magasins, ce qui amenait de la vie ».
En attendant, un groupe d'étudiants chrétiens et musulmans a été à l'initiative d'une messe symbolique à Mar Paulus (Mossoul Est), pour le 24 décembre. Louis Raphael Ier Sako, patriarche
de l'Église catholique chaldéenne, et Mgr Petros Moshe, archevêque syro-catholique de Mossoul, officieront communément dans l'église qui est actuellement nettoyée par ces étudiants.
Inès DAIF
(Article paru dans le Figaro du 22/12/2017)
Rencontre des Paroisses Orthodoxes du Sud-Est
Organisée par laFraternité Orthodoxe du
Sud-Est sous l’égide de l’Assemblée
des Evêques Orthodoxes de France
le Samedi 28 Octobre 2017
à la paroisse St Irénée
1 rue Ponchon, 13010 Marseille
Organisation de la journée :
9h00 : Accueil
9h30 : Action de grâces (Moleben)
10h 30 : Conférence :"l’Église,
témoin du Christ dans le monde »par le Père Jean GUEIT et Daniel LOSSKY
12h30 : Repas (tiré des sacs)
14h00 :« Présentation et préparation du 16e congrès orthodoxe en Europe Occidentale » qui se tiendra à Sainte Tulle (04220 - Alpes de Haute Provence) du 1erau 4 novembre 2018
Renseignements : tel : 04 90 34 18 45 ou 06 82 12 22 30
Courriel : sevilastephane@gmail.com
Le
16e congrèsde la Fraternité orthodoxe en Europe occidentaleaura lieu du
1er au 4 novembre 2018
à Sainte Tulle (04).
Nous sommes heureux de vous annoncer que, du 1er au
4 novembre 2018, se tiendra, avec la bénédiction et l’encouragement de nos évêques, le 16e congrès orthodoxe, dans un cadre méditerranéen, à Sainte-Tulle (complexe hôtelier Regain), près de
Manosque, dans la Sud de la France.
La réflexion générale, sera axée autour de la parole du Seigneur :
« Vous serez mes
témoins ! »(Ac 1,8).
Ce point de départ permettra d’aborder différents
aspects du témoignage chrétien dans le monde, notamment l’ouverture missionnaire de la communauté ecclésiale et l’engagement des fidèles en faveur des migrants et des plus défavorisés.
Cette rencontre constituera également un espace
d’approfondissement de divers questionnements liés à la responsabilité des chrétiens dans le monde : diversité culturelle dans l’Église ; dialogue œcuménique et inter convictionnel ; solidarité
avec les Chrétiens Orientaux ; organisation de la vie liturgique, familiale et paroissiale ; transmission de la foi ; mariage, couple et sexualité ; défis bioéthiques et écologiques contemporains
; attitude face au libéralisme économique et éthique ; …
Comme vous le savez, par-delà la réflexion
théorique, depuis près de 50 ans, ces congrès sont également pour les orthodoxes dispersés en Occident des moments éminents de convivialité ecclésiale. Ils permettent de vivre la communion à un
niveau plus large que celui de la paroisse ou du diocèse, ils contribuent ainsi à tisser des liens plus étroits entre les diverses communautés qui caractérisent notre paysage ecclésial, la
diversité qui les caractérise est une singulière occasion d’enrichir notre foi. Ils sont l’occasion de vivre la communion ecclésiale autour de nos évêques qui nous font chaque fois l’honneur de
leur participation, reflétant ainsi la présence de l’Aîné d’une multitude de frères et sœurs (Rm 8,29).
Cescongrèstriennaux constituent l’une des
rares occasions de rassembler des fidèles d’Europe de l’Ouest par-delà les barrières ecclésiologiques, ethniques, idéologiques, politiques, etc. qui les divisent. Plus que jamais, nos communautés
ecclésiales ont besoin de tels espaces de rencontre et de dialogue dans l'authenticité, la créativité et la liberté.
Cet évènement essentiel au témoignage de l’orthodoxie en Europe de l’Ouest ne pourrait voir le jour sans la participation d’une équipe dévouée et on ne sera jamais assez reconnaissant envers ceux
qui se sont impliqués dans la réalisation des congrès précédents.
L’engagement bénévole de chacun, dans la mesure de ses talents et disponibilités est maintenant bienvenu pour préparer le congrès 2018.
N'hésitez pas à nous faire part de votre
motivation !
Une journée de préparation au congrès - ouverte à tous
- est organisée par la fraternité orthodoxe du sud-est
Le 28 octobre 2017
dans les locaux de la Paroisse St Irénée à Marseille
1 rue Raoul Ponchon 13010, Marseille
Le programme de la journée :
9h00
: Accueil
9h30: Action de grâces (Moleben)
10h 30 : Conférence : "l'Église, témoin du Christ dans le monde » par le Père Jean GUEIT et Daniel LOSSKY
Congrès international de l’association Nepsis
(Dublin 28-30 avril 2017)
Nepsis est l’association des jeunes orthodoxes de la Métropole Orthodoxe Roumaine en Europe Occidentale et du Sud, qui a été constituée le 13 novembre 1999 à l’initiative du Métropolite,
Monseigneur Joseph. Elle a reçu le nom de Nepsis, qui signifie « discernement », « veille »,en
grec, « trezvie »en roumain . Pour l’année 2017, le congrès, ouvert aux jeunes orthodoxes d’autres patriarcats, s’est tenu à Dublin, en Irlande. La paroisse saint-Irénée était
représentée par notre paroissien Raul Andreas Leoreanu, avec la bénédiction de père Daniel Bresson.
La conférence centrale du congrès a eu pour thème la fonction de l’icône comme force de résistance aux tentations du monde contemporain ; elle s’est poursuivie par des travaux en ateliers de
discussion.
Raoul a eu l’occasion de rencontrer Mgr. Silouane, évêque orthodoxe roumain d’Italie , Mgr. Marc, évêque auxiliaire de l’archevêché roumain d’Europe occidentale, ainsi que de nombreux prêtres du monde entier. Le Congrès se termina avec la Divine Liturgie, et avec l’espoir des
participants de se retrouver dans un an avec des centaines d’autres jeunes orthodoxes.
Journée du 17 mars Dialogue RCF Spécial Marseille
Le 17 mars de 21h à 22h soirée en direct et en public au parvis des arts
8 rue du Pasteur Heuzé Marseille 3eme
sur le thème: Pauvreté, comment sortir d'une ville à deux vitesses
Présentée par Christophe Henning (Pèlerin) et Christian Apothéloz (Dialogue RCF)
"Des acteurs de la vie sociale, économique, associative, politique marseillaise témoignent de la persistance de la pauvreté à Marseille et d'une géographie de la pauvreté qui établit une
frontière nette entre les quartiers les plus pauvres et les autre." dans la perspective des élections, ils proposent des solutions pour sortir de cette ville à deux vitesses.
Invités:
Philippe LANGEIN , Economiste
Manuel PINTO, de l'association Petits Frères des Pauvres
La paroisse orthodoxe de Chalon sur Saône, avec la bénédiction de l’évêque Mgr Luka, et la communauté des frères de Taizé organise une journée de
rencontres et de conférences qui se déroulera à Taizé le samedi 26 novembre à partir de 9h30 et qui aura pour
thème : « La sainteté dans l’Église orthodoxe »
Programme :
10h00: office des heures (tierces et sextes) et confessions.
10h30: divine liturgie (seuls les chrétiens orthodoxes, après préparation personnelle préalable – jeûne eucharistique et confession – peuvent communier.
12h15: prière commune avec les frères de la communauté.
13h00: déjeuner (prix 5 euros à régler sur place) dans le cadre du carême préparatoire à la Nativité.
14h15 : salutation de frère Aloïs, prieur de la communauté des frères de Taizé.
14h30 : père Romain Roux, prêtre et recteur de la paroisse St Césaire et St Marcel de Chalon sur Saône (Patriarcat de Serbie).
« Qu’est-ce que la sainteté ? »
15h15 : Claude Thomas, laïc dans l’Église orthodoxe. « La vie étonnante de Cyrille Argenti (1919-1994), prêtre orthodoxe à Marseille, travailleur infatigable dans la vigne du
Seigneur».
16h15 : père Joseph Pavlinciuc, prêtre de la paroisse de la Protection de la très sainte Mère de Dieu à Lyon (Patriarcat de Moscou). Moine d’origine moldave et docteur en théologie.
« Les règles de la canonisation des saints dans l’Église orthodoxe ».
17h15 : Norman Russel, patrologue, spécialiste des Pères grecs, qui a publié un ouvrage sur la doctrine de la déification de l’homme dans la tradition patristique grecque (en anglais),
parlera de « La théologie de la grâce incréée ».
Contact : Jean-Luc Plastrier-Pitteloud, vice-président de la paroisse Saint-Césaire-Saint Marcel. Tél : 06.61.67.43.13 e-mail :
jean-luc.plastrier-pitteloud@neuf.fr
“Le 26 novembre 2016 eut lieu une journée consacrée à “la sainteté dans l’église orthodoxe” au sein de la Communauté des
Frères de Taizé, en Saône-et-Loire, près de Cluny, lieu bien connu en France et dans le monde pour son engagement inlassable en faveur de la réconciliation des différentes confessions
chrétiennes.
Des jeunes orthodoxes, venus de pays de l’Est, y séjournent régulièrement et, à l’inverse, des groupes de jeunes catholiques et protestants se rendent chaque année dans les pays
orthodoxes afin que les uns et les autre apprennent à mieux se connaître et à sortir de leurs préjugés respectifs. Pour Pâques 2016 par exemple, un groupe de jeunes est parti en
pèlerinage en Roumanie; ils ont, durant tout leur périple, été hébergés dans des familles orthodoxes et ont participé à la célébration du mystère pascal à la fin de leur séjour.
Notre journée du samedi 26 novembre débuta par la célébration de la divine liturgie, précédée du service des heures,
dans la petite église romane du village, près de laquelle se trouve la tombe de frère Roger, fondateur de la communauté de Taizé.
La liturgie fut concélébrée par le père Joseph Pavlinciuc, du Patriarcat de Moscou, le père Antoine Callot, du Patriarcat de Constantinople et le père Romain Roux, du Patriarcat de
Serbie.
De nombreux participants étaient présents dans la petite église : orthodoxes, catholiques et frères de la communauté de Taizé. Le saint fêté ce jour-là dans le calendrier julien était
Jean Chrysostome: tout un symbole!
Après la divine liturgie, nous avons été conviés à partager un repas avec frère Aloïs, prieur de la Communauté et avec les frères, ainsi que des responsables de communautés catholiques.
Les frères ont eu la délicatesse de proposer un repas respectant le carême orthodoxe.
A 14 H 30 commencèrent les 4 conférences dont le sujet portait sur “la sainteté dans l’Église orthodoxe”. Introduites par frère Aloïs, celles-ci suscitèrent chez nos amis catholiques, un
très grand intérêt ainsi que le témoignage que les conférenciers ont donné sur ce thème.
Les participants ont été ainsi plongés au cœur de ce qui fait la spécificité de la sainteté dans l’orthodoxie.
Il est salutaire qu’à travers ce genre de manifestation, chacun puisse réfléchir plus profondément aux questions fondamentales de la foi chrétienne, pour autant que cela se fasse dans le
respect mutuel et l’écoute des uns et des autres.
La plupart des participants ont été enchantés par cette journée emplie de soleil et de lumière: la création elle-même confirmait ce que nous avions vécu.
Encouragés par le succès de cette journée, nous avons proposé à la Communauté de Taizé de renouveler cette initiative l’an prochain, à la même date, avec un thème différent.”
A n’en pas douter, l’Esprit soufflait sur Taizé en ce samedi et tous l’ont ressenti comme en témoignaient les visages
rayonnant de paix et de joie.
Père Romain et Nadia Roux.”
Une
ancienne église chrétienne souterraine, datée du 5ème siècle, découverte en Turquie
Près de la
ville de Nevsehir, en Cappadoce,
une équipe d’archéologues turcs a découvert une ancienne église chrétienne qui a été datée du Ve siècle. Les murs de celle-ci, taillés dans la roche, sont recouverts de fresques montrant les
apôtres, les saints et les prophètes de l’Ancien Testament, Moïse et Elisée.
En Turquie toujours, les archéologues explorent une île sous-marine où se trouvent les ruines d’un monastère construit par St Photius le Grand, patriarche de Constantinople
Un groupe
d’archéologues turcs étudie actuellement une île oubliée, qui a été submergée au XIème siècle, et qui est située non loin des côtes de la province d’Istanbul. Comme le racontent les représentants
de la municipalité du district de Maltep, des plongeurs et des savants de trois universités turques envisagent d’explorer le territoire de l’île sous-marine de Vordonisi, située au fond de la mer
de Marmara, à une distance d’environ 700 mètres des côtes. Il est communiqué que les ruines d’un monastère orthodoxe, construit par saint Photius le Grand (+891), patriarche de Constantinople, se
trouvent sur cette île. C’est là que le saint se trouvait en exil pendant sept ans. Comme le raconte le maire de Maltep, Ali Kılıç, le monastère a été construit il y a 1200 ans, mais après
un fort tremblement terre en 1010, il a été définitivement envahi par les eaux. L’île de Vordonisi a été découverte la première fois lors de l’étude des anciennes cartes byzantines. L’an passé,
un groupe de savants a réussi, pour la première fois également, à la photographier. Les données recueillies au cours des recherches actuelles sur l’île peuvent aider à introduire celle-ci sur la
liste des objets de l’héritage culturel mondial de l’UNESCO, ce qui, à l’avenir, permettra sa préservation et attirera également les touristes.
Session d'enseignement de Bertrand Vergely
Le Cesoor vous propose un enseignement de deux jours
donné par le Professeur Bertrand VERGELY,
le samedi 21 et le dimanche 22 mai 2016 à
Orange.
Le thème :
« Un Dieu trois fois
Vivant »
Qu’est-ce que la Trinité ?
Une usurpation à travers
l’idée invraisemblable de fils de Dieu, ainsi que le pense le judaïsme ?
Une croyance païenne?
Une forme de polythéisme, ainsi que le pensent
les musulmans ?
Une projection masculine, patriarcale,
sexiste, ainsi que le pense le féminisme ?
Et si la Trinité était autre chose?
Une révélation inouïe ?
Dieu comme le plus vivant que vivant à travers la
notion de trois fois vivant ? Quand les ascètes du IIème siècle après Jésus-Christ ont appris qu’il existait une vision trinitaire de Dieu, ils se sont réjouis.
Et si l’on se réjouissait avec eux, afin de
comprendre pourquoi le fait que Dieu se révèle à travers l’image du trois fois vivant est extraordinairement réjouissant?
Bertrand Vergely :
Normalien, agrégé de philosophie, est professeur de
khâgne.
Il enseigne également à l'Institut d'études
politiques de Paris et à l'Institut Saint-Serge.
Il est expert auprès de l'Association progrès du
management.
Il publie dans le journal Atlantico.
Il est l'auteur de plusieurs livres et articles, dont
notamment un ouvrage intitulé La souffrance. Recherche du sens perdu (Gallimard, 1997, "Folio essais") et, plus récemment, d'un essai paru sous le titre : Pour une école du savoir (éd.
Milan, 1999, "Les essentiels").
Outre la traduction en français du Mythe de l’État
d’Ernst Cassirer (Paris, Gallimard, 1993), on lui doit de nombreuses publications, parmi lesquelles Le Dico de philosophie (Toulouse, Milan, 1998), La Mort interdite (Paris, J.-C. Lattès, 2001),
Heidegger ou l’exigence de la pensée et Petite philosophie du bonheur (Toulouse, Milan, 2001), ainsi que La Foi ou la Nostalgie de l’admirable (Gordes, Éd. du Relié, 2002).
Pour tout renseignement sur les modalités pratiques et financières de la cession, contactez le Cesoor.
Soutenez votre radio et venez nombreux écouter un magnifique concert le 13 décembre à 18h au temple , 15 rue Grignan à Marseille 13006
Colloque interreligieux sur la torture à Marseille
PEUT-ON DESARMER LA VIOLENCE
DANS LE COEUR DE l'HOMME ?
A Marseille du 19 au 21 novembre 2015 aura lieu le colloque
interreligieux "Religion et torture" organisé par l'ACAT et l’Institut Catholique de la Méditerranée (ICM).
Crédits : Etienne Laurent
Deux jours pour penser les liens entre religion et torture, afin de mieux la combattre, ensemble.
Au cœur de cette rencontre, une question : Peut-on désarmer la violence
dans le cœur de l'homme ?
Le colloque « Religion et Torture » rassemblera des représentants et des membres du judaïsme, du christianisme,
de l’islam et du bouddhisme.
Un colloque organisé avec le soutien de La Croix et Réforme. Un rendez-vous lancé pour apprendre, comprendre, mais surtout pour penser une manière commune de lutter contre ce mal
intolérable qu'est la torture.
Des conférences, des ateliers avec des représentants de différentes religions
Une table-ronde avec des représentants de différentes ONG : Amnesty international, Osiris, Ligue des droits de l’homme, Médecins du monde, la Cimade, les Amis du Levant et le
Mouvement de la Paix.
Un spectacle autour de « la souffrance de Job »
Un rassemblement public symbolique sur le Vieux-Port
Pour échanger, s’informer, réfléchir et proposer des actions en vue d’une mobilisation des religions contre la torture, fléau contradictoire avec la dignité de l’être humain.
Tarif : 30 euros par personnes (15 euros pour les moins de 25 ans) et 50 euros pour les couples Les frais d’inscription ne comprennent pas le logement ni les repas, que
les participants doivent organiser par eux-mêmes.
Pour tous renseignements complémentaires, merci de contacter
Georges Heichelbech par mail colloquemarseille@acatfrance.fr ou par courrier : 24 rue des Cigales 57200 SARREGUEMINES
Stage de
Chant Byzantin en français au Monastère de Solan
Le Centre d'Étude de Chant
Byzantin STOUDION organise un stage de chant byzantin en français.
Date : du 25 octobre au 1er novembre
Lieu : Monastère orthodoxe de Solan (Gard)
Les chants sont adaptés en français à la base des mélodies traditionnelles byzantines. L'apprentissage est ouvert à tous (pour les débutants, aucune formation musicale préalable n'est
nécessaire).
Le stage sera animé par Andréa ATLANTI (diplôme d'état de chant byzantin de Grèce).
Information : au N° 06 84 48 57 60
E-mail : stoudion@gmail.com http://stoudion-chant-byzantin.blogspot.fr
Adresse : Association STOUDION
Rue de la Providence - 26190 Saint Laurent en Royans
Congrès de l'ACER-Mouvement de Jeunesse Orthodoxe
Chers amis,
Dans la continuité du congrès
de Bordeaux, pour prolonger les réflexions qui y ont été lancées, pour retrouver des amis dans une ambiance fraternelle, nous vous proposons de participer au congrès de l'ACER-Mouvement
de Jeunesse orthodoxe, les 10 et 11 octobre prochains. Le thème en sera "les laïcs et la conciliarité". Cette réflexion s'inscrit tout à fait dans la suite des conférences de Bordeaux.
Ce sera l'occasion d'en parler en comité plus restreint.
Voici comment les
organisateurs présentent le thème du congrès :
"Membres de
l'Église depuis notre baptême, nous sommes tous "rois, prêtres et prophètes", selon l'onction de l'Esprit Saint que nous avons reçue à la chrismation. Notre responsabilité en tant que laïcs
est donc essentielle : nous sommes dépositaires de la foi de l'Église, sur le socle de laquelle nous participons, chacun à notre manière, à "l'édification du Corps du Christ" (Éph
4,12). Certains d'entre nous sont appelés à une fonction particulière au sein de la communauté (évêques, prêtres, diacres) sans pour autant cesser d'appartenir au ministère commun.
Comment s'articulent donc ces divers ministères ordonnés avec le ministère universel de tous les baptisés? Le congrès sera l'occasion de se pencher sur cette question, nous invitant à
réfléchir ensemble à la place tenue par les laïcs dans l'organisation, la vie et le témoignage des communautés ecclésiales.
Dans la
continuité de cette réflexion sur le rôle des laïcs, nous serons également amenés à aborder le thème du prochain concile prévu en 2016 : comment pouvons-nous participer au processus
conciliaire dans toutes ses étapes, depuis sa préparation actuelle jusqu'à sa tenue et à la réception qui le suivra ?
Une figure
théologique marquante du xxe siècle servira de point de référence dans nos discussions : Élisabeth Behr-Sigel, dont nous commémorons cette année le dixième anniversaire de la mort. Élisabeth
a particulièrement approfondi la question des ministères et de la place du laïc dans la communauté ecclésiale. À sa suite, nous tâcherons de "discerner les signes des temps", selon
l'expression évangélique qui lui est chère, en vue de contribuer à l'édification d'une Église qui soit véritablement l'expression de la présence du Royaume de Dieu au cœur de notre
monde actuel."
Vous trouverez toutes les
informations sur le site www.acer-mjo.org, ainsi que dans les documents joints à notre message. Le
nombre de places étant limité, ne tardez pas à vous inscrire.
Le Centre d'Étude de Chant Byzantin STOUDION organise des stages de chant byzantin en français en 2015.
DATES :
Initiation :
- du 4 au 12 juillet
- et du 17 au 24 octobre
Perfectionnement :
- du 11 au 19 juillet
- et du 25 octobre au 1er novembre
LIEUX :
- Atelier Saint Jean Damascène
(26190 Saint Jean en Royans dans la Drôme)
- Monastère orthodoxe de Solan (Gard)
Les chants sont adaptés en français à la base des mélodies traditionnelles byzantines.
L'apprentissage se fera en 2 groupes (initiation et perfectionnement, séparément en deux temps) et est ouvert à tous (pour les débutants, aucune formation musicale préalable n'est
nécessaire).
Le stage sera animé par Andréa ATLANTI (diplôme d'état de chant byzantin de Grèce) et par Ibrahim ISSID (chantre et chef de chœur de l'Église orthodoxe).
Rue de la Providence - 26190 Saint Laurent en Royans
Merci d'avoir la gentillesse de transmettre autour de vous cette information.
Le Cesoor vous propose un enseignement de deux jours donné par le Professeur Bertrand VERGELY,
le samedi 6 et le dimanche 7 juin 2015 à Orange.
Le thème :
« Vérité et Liberté »
"Et si le Christ et sa parole étaient un bouleversement bien plus profond qu'on ne le pense de la
culture, de la pensée et de la vie éthique?
Quand on a affaire à la science et au rationalisme qui la gouverne pas question de parler
de liberté personnelle.
Témoin Spinoza, farouche défenseur du déterminisme et farouche opposant à la liberté.
Inversement, quand on a affaire à la liberté, pas question de parler de vérité objective et de déterminisme.
Témoin Sartre, farouche opposant au déterminisme et farouche défenseur de la liberté.
Et si il existait un ordre des choses nullement opposé à la liberté personnelle? Et un sens de la liberté
allant jusque dans la profondeur des choses?
C'est ce que laisse entendre l'étonnante parole de St Paul: "La vérité vous rendra libre"; Parole renouvelant
totalement tant le sens de la vérité que de la liberté, si mal connus et pourtant si précieux."
Bertrand Vergely :
Normalien, agrégé de philosophie, est professeur de khâgne.
Il enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Institut Saint-Serge.
Il est expert auprès de l'Association progrès du management.
Il publie dans le journal Atlantico.
Il est l'auteur de plusieurs livres et articles, dont notamment un ouvrage intitulé La souffrance. Recherche du sens perdu (Gallimard, 1997, "Folio essais") et, plus récemment, d'un essai paru
sous le titre : Pour une école du savoir (éd. Milan, 1999, "Les essentiels").
Outre la traduction en français du Mythe de l’État d’Ernst Cassirer (Paris, Gallimard, 1993), on lui doit de nombreuses publications, parmi lesquelles Le Dico de philosophie (Toulouse, Milan,
1998), La Mort interdite (Paris, J.-C. Lattès, 2001), Heidegger ou l’exigence de la pensée et Petite philosophie du bonheur (Toulouse, Milan, 2001), ainsi que La Foi ou la Nostalgie de
l’admirable (Gordes, Éd. du Relié, 2002).
Pour tout renseignements sur les modalités pratiques et financières de la cession, contactez le Cesoor.
A l’occasion du vingtième anniversaire de son départ, des manifestations de commémoration auront lieu à Marseille et à la Bouilladisse :
ØVendredi 21 novembre à la chapelle
Saint-Georges de la Bouilladisse :
10 heures : Liturgie de la fête de la Présentation au temple de la Mère de Dieu
La liturgie sera suivie d’un trisaghion sur la tombe de P. Cyrille.
ØDimanche 23 novembre à l’église
Saint-Irénée :
après la liturgie, trisaghion à la mémoire de père Cyrille, auquel nous associerons la mémoire du père Michel Hériard qui nous a quittés le 22 novembre 2012.
ØDimanche 30 novembre à l’Église Saint-Irénée :
journée de commémoration de P. Cyrille
Après la liturgie, trisaghion à la chapelle Saint-Georges avec les amis parisiens de P. Cyrille venus à Marseille pour cette journée de commémoration.
Repas en commun tiré du sac
Après le repas (vers 14 heures) : table-ronde (ouverte) à laquelle sont invité(e)s à participer celles et ceux qui ont connu P. Cyrille.
Le déroulement précis de la table-ronde sera fixé en fonction des personnes présentes et des souhaits d’intervention.
ØPublication d’un supplément à ‘Orthodoxes à Marseille’ dans le courant du mois de
novembre, que recevront les abonnés ;
inscrivez-vous à l’église pour ce numéro si vous n’êtes pas abonné(e).
Nous espérons que vous viendrez nombreux vous joindre à ces célébrations.
Le conseil paroissial de Saint-Irénée
Rencontre des Paroisses Orthodoxes du Sud-Est
Le lundi de la Pentecôte (9juin) s’est tenue à l’initiative de la Fraternité orthodoxe du sud-est une
rencontre des paroisses orthodoxes de la région en l’église St Irénée de Marseille (métropole grecque).
La journée a débuté par la célébration des matines et de la Divine Liturgie présidée par le P. Jean
Gueit (protopresbytre du Trône œcuménique et doyen de l’Archevêché pour le sud-est) entouré du P. Daniel Bresson (paroisse St Irénée), du P. Christophe D’Aloisio (recteur de la paroisse
Sainte trinité et Saints Cosme et Damien à Bruxelles) du P. René Fouilleul (paroisse Ste Hélène et Ste Croix à Montpellier) et du diacre Henri Colombani (paroisse Ste Rencontre du patriarcat de
Roumanie à Nîmes). Etaient également présents le hiéromoine Serge Vaes (Archevêché), le P. Georges Eymard (paroisse St Cosme et Damien de la métropole grecque en Avignon), le frère Joseph (Skite
Ste Foy), une soixantaine de paroissiens. Dans son homélie, le P.Jean a insisté sur la place et le rôle de l’Esprit Saint comme personne de communion, unifiante et pacifiante, se référant
notamment à St Seraphim de Sarov. Il a souligné que les orthodoxes ici, d'origines diverses , avaient la possibilité et sans doute le devoir de surmonter les pesanteurs historiques et le
clivages culturels et de tenter de témoigner de l’essentiel, inspirés par le Saint Esprit (le Saint Souffle).
Après de chaleureuses agapes, le P. Christophe a proposé une réflexion sur le thème « Sainteté et
Liberté aujourd’hui ». Ayant rappelé qu’à l'origine étaient nommés saints tous les « baptisés et chrismés », il a souligné que les critères d'une sainteté proclamée par l'église
étaient divers , évolutifs, et que la canonisation d'une personne ne « canonisait » pas tous les aspects de sa vie . P.Christophe a ensuite développé largement la problématique de la
liberté. Le concept, si présent dans le monde laïque et profane d'aujourd'hui n'apparaît qu'une seule fois dans l'Evangile au verset « la vérité vous rendra libre » (Jn VIII-32.) a-t-il
rappelé. Une manière d'ouvrir la réflexion et le débat le plus larges possibles sur tous les aspects de la vie ecclésiale, personnelle et communautaire. Un échange très dense a suivi l'exposé
notamment autour de la problématique liberté, volonté, obéissance.
Sophie Stavrou, secrétaire générale de la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale a ensuite pris la
parole pour rappeler le rôle fédérateur des juridictions orthodoxes que la Fraternité exerce notamment dans le cadre des congrès européens triennaux qu’elle organise depuis 1971. Le prochain
congrès se tiendra dans un an, probablement dans le sud de la France. Michel Sollogoub a pour sa part rappelé l’existence du gîte de Fenouillet initié également par la Fraternité orthodoxe (et
qui avait accueilli à plusieurs reprises la JOM) ; il a informé de la tenue cet été d’une session particulière consacrée à la mémoire d’Olivier Clément du 11 au 13 août. (renseignements et
inscriptions : amisdefenouillet2004@gmail.com)
Pour conclure cette rencontre, P. Jean a remercié les P.André et Daniel et les paroissiens de St Irénée
pour l’accueil chaleureux et efficace qu’ils ont réservé à cette manifestation. .
Cinquantenaire de la rencontre du Pape Paul VI et du Patriarche Athénagoras à Jérusalem
Samedi
17 mai 2014, Vêpres à l’ Eglise de la Dormition
à
Marseille.
Mgr. Pontier,
archevêque de Marseille et Mgr. Emmanuel, métropolite de la métropole grecque orthodoxe de France ont assisté côte à côte à l’office de Vêpres du dimanche de la Samaritaine, samedi 17 à l’Eglise
de la Dormition à Marseille. Mgr. Emmanuel, Président du comité interépiscopal orthodoxe avait invité Mgr. Pontier, Président de l’Assemblée des évêques de Franc, à cette célébration pour
commémorer le cinquantième anniversaire en 1964 de la rencontre historique à Jérusalem entre le pape Paul VI et le patriarche de Constantinople Athénagoras, et pour préparer la rencontre à venir
dimanche 25 mai à Jérusalem entre le pape François et le patriarche Bartholomée. A l’issu de l’office de vêpres, les deux évêques ont souligné l’importance pour toute l’Eglise, de la rencontre à
venir entre les deux responsables d’Eglises. Mgr. Emmanuel insista tout particulièrement sur l’importance du chemin et des voies pour que les Eglises se rapprochent du but final de l’unité, et a
souhaité que la communauté des croyants et non seulement les hiérarchies des Eglises participent à ce mouvement. Mgr. Pontier a souligné l’importance de l’événement de la rencontre, en prenant
l’exemple de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine.
ALLOCUTION DU METROPOLITE EMMANUEL, DE
FRANCE
Marseille, le 17 mai 2014
Excellences,
Cher Monseigneur Pontier, archevêque de Marseille,
Bien chers Pères,
Chers frères et sœurs en Christ,
Le Christ est ressuscité !
Il y a cinquante ans, à Jérusalem, se retrouvaient pour la première fois depuis des siècles de séparation,
un Pape de Rome et un Patriarche Œcuménique de Constantinople, Paul VI et Athénagoras. Ces deux primats étaient alors animés d'une conscience particulièrement vive que le témoignage du
christianisme, c’est-à-dire le témoignage du Christ ressuscité pour le salut du monde, ne pouvait être dissocié d'un chemin d’unité. Car, comme le déclare le Christ dans l'Evangile selon saint
Jean le Théologien : « Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn. 17, 21).
A travers les siècles, nous avons oublié ce que vivre ensemble voulait dire. Nous avons oublié ce que
l'esprit de communion signifiait. Nous ne parlions plus les mêmes langues. Nous ne partagions plus la même histoire. La différence de nos univers théologiques était nourrie par l’esprit de
controverse. Aujourd'hui, nous sommes de nouveau capables d’écrire ensemble l'histoire, voire d'écrire ensemble une histoire commune. L’événement de 1964, que nous commémorons par nos prières,
est le point de départ d’un dialogue retrouvé entre nos deux Eglises, catholique et orthodoxe, qui n’ont plus peur de se dire « sœurs ». La crainte a été vaincue par la charité. Et la
charité a créé les conditions d’un dialogue de vérité où il ne s’agit pas uniquement de nous connaître, mais aussi de nous reconnaître dans l’identité de foi de l’autre. Depuis cinquante ans,
catholiques et orthodoxes n'ont jamais été aussi proches.
Dans le dialogue œcuménique, le chemin est aussi important que le but. Les moyens qui nous conduisent vers
l’unité sont aussi cruciaux que l’unité elle-même. Ces moyens, nous les connaissons : le dialogue théologique, la prière, les amitiés interpersonnelles, la reconnaissance fraternelle. Ce sont
tous ces gestes d’une communion anticipée qui construisent progressivement la destinée commune à laquelle nous sommes appelés. Dans quelques jours, le Pape François et le Patriarche œcuménique
Bartholomée se retrouveront à Jérusalem afin de prier ensemble pour l’unité de nos Eglises. Du lieu du calvaire, de la grotte de la résurrection doivent jaillir les conditions d’un engagement
renouvelé. Il ne s’agit pas uniquement de commémorer un anniversaire. Il ne s’agit pas uniquement d'une rencontre protocolaire. Il s’agit de déclarer à la face du monde que les chrétiens sont
engagés sur un chemin d’unité qui est irréversible. Tout retour en arrière est donc impossible.
Chers frères et sœurs en Christ,
Je tiens à remercier l’Archevêque de Marseille, Monseigneur Georges Pontier, d’avoir accepté que nous
puissions accompagner par la prière nos deux primats. De manière liturgique, nous sommes et serons avec eux à Jérusalem. Cinquante ans après la rencontre de Jérusalem, notre horizon œcuménique ne
doit pas se limiter à un rapprochement institutionnel, il doit englober toute l'Eglise et être reçu par les fidèles. Les efforts de quelques-uns sont vains s’ils sont détachés de l'adhésion de
tous, dans l'inspiration de l’esprit de vérité.
Je terminerai en vous citant cet émouvant passage de la déclaration commune de 1964 : « Les deux pèlerins,
les yeux fixés sur le Christ, exemplaire et auteur, avec le Père, de l'unité et de la paix, prient Dieu que cette rencontre soit le signe et le prélude des choses à venir pour la gloire de Dieu
et l'illumination de son peuple fidèle. Après tant de siècles de silence, ils se sont maintenant rencontrés dans le désir de réaliser la volonté du Seigneur et de proclamer l’antique vérité de
son Evangile confié à l'Eglise. »
ALLOCUTION DE MONSEIGNEUR GEORGES PONTIER
Marseille, le 17 mai 2014
Cher Monseigneur,
Chers frères en Christ
Quelle joie de prier ensemble ce soir, huit jours avant la rencontre du Patriarche Bartholomée et du Pape
François dans la basilique de la Résurrection, à Jérusalem, en souvenir de la rencontre du Pape Paul VI avec le Patriarche Athénagoras, voici 50 ans.
En mémoire surtout de Celui qui est mort et ressuscité pour nous et pour la multitude, Celui qui est notre Résurrection et notre vie, le Christ Jésus, le Fils bien-aimé.
La rencontre ! Cela n’est jamais banal !
Nous célébrons les vêpres du Dimanche de la Samaritaine selon votre calendrier. Et voici que cette
rencontre peut éclairer nos rencontres humaines, nos rencontres dans la foi, nos rencontres entre chrétiens de différentes Eglises.
Quand le Christ rencontre la femme de Samarie, il lui révèle la soif profonde qui habite nos cœurs
humains : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : "Donne-moi à boire", c’est toi qui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive. » Voilà que dans
nos rencontres, il y a plus que nous-mêmes. Il y a aussi Celui qui a le pouvoir de ranimer la source d’eau vive dans nos cœurs, Celui qui nous rejoint dans le dialogue d’amour et de vérité, dans
l’humilité du cœur et l’esprit de recherche. Quand on se retrouve entre chrétiens, nous ne sommes pas dans un face à face, mais ensemble nous écoutons Celui qui nous parle par notre frère et nous
renvoie à la source de vie qui coule de son cœur transpercé, de son cœur aimant qui dépasse en nous ce qui divise et sépare. Puisse-t-il ouvrir nos
cœurs et nous faire désirer l’eau qui étanche de toute soif.
Continuant la rencontre, Jésus conduit la femme de Samarie à faire la vérité dans sa vie et à se
convertir. Le dialogue sous le regard de Dieu met à jour nos péchés, nos incohérences de vie, nos aveuglements. Là encore, prions ce soir pour que la rencontre entre le Patriarche de
Constantinople et l’Evêque de Rome les conduise plus loin sur le chemin de la vérité et de la conversion, et conduise nos Eglises plus loin sur le chemin de la reconnaissance de ce que Dieu nous
dit par l’autre. Que nos Eglises sachent franchir les pas qu’il y a à franchir pour retrouver la pleine communion et se laisser purifier par le Seigneur qui a prié pour que ses disciples soient
gardés dans l’unité.
Enfin, la rencontre conduit à la joie de l’Evangile, selon le titre de l’exhortation que nous a donnée
récemment le Pape François. La joie de l’Evangile, qui n’est autre que celle de la rencontre du Christ reconnu comme le Fils bien-aimé, sauveur. Et voilà la femme de Samarie en route vers le
village pour dire à ses amis qu’elle a rencontré Celui qui lui a dit : « Je suis le Christ, moi qui te parle. » Les rencontres profondes avec le Christ nous rendent missionnaires,
témoins de Celui qui s’est fait reconnaître sous un jour plus profond. Prions aussi pour que la rencontre de Jérusalem, comme celle entre nous, nous rende missionnaires après nous avoir conduits
à plus de vérité et à la joie de l’Evangile.
Chers Amis, nous avons besoin de ces rencontres pour grandir dans nos vies chrétiennes personnelles et
ecclésiales. Nous avons beaucoup à recevoir dans ces rencontres vécues au nom du Christ, à sa lumière, en sa présence.
Que notre prière se fasse fervente pour nos deux Eglises, pour le patriarche de Constantinople Bartholomée
et le Pape François. Qu’ils se laissent éclairer par la lumière de l’Esprit. Qu’ils entraînent nos Eglises sur les chemins de la rencontre, de la conversion, du témoignage
commun auprès des hommes que Dieu aime et est venu chercher et sauver.
Célébration du Dimanche de l'Orthodoxie
Dimanche 9 mars, toutes les paroisses orthodoxes de
Marseille étaient rassemblées dans l’église Saint Théodore pour célébrer la fête du rétablissement de la vénération des saintes icônes. L’église Saint Théodore est mise à la disposition
de la métropole grecque orthodoxe par l’archevêché de Marseille pour une durée de trois ans renouvelable. Ses vastes dimensions ont permis d’accueillir sans difficulté les nombreux fidèles venus
assister à la liturgie et à la procession des icônes. La liturgie était présidée par l’archimandrite Grégoire, recteur de la paroisse de la Dormition de la Mère de Dieu, et elle a été concélébrée
par sept prêtres, appartenant à troispatriarcats : Constantinople, Bucarest et Moscou. Les chorales grecque, française,
roumaine et russe se sont répondu tout au long de la célébration, selon une alternance préparée minutieusement par le P. Grégoire.
C’est la première fois dans l’histoire de la présence orthodoxe à Marseille que toutes les paroisses étaient
réunies pour fêter cette belle fête des chrétiens orthodoxes. Il est incontestable qu’un seuil a été franchi dans la collaboration fraternelle entre les paroisses marseillaises qui relèvent de
divers évêchés orthodoxes de France, qu’un message d’union a été délivré, auquel les orthodoxes de Marseille auront à cœur de rester fidèles.
Après la procession traditionnelle des icônes, les fidèles et les célébrants se sont retrouvés et restaurés
autour d’un riche buffet d’agapes de carême préparé par l’équipe de la Dormition.
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont travaillé sans compter pour la réussite de cette belle
fête.
Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens
Mercredi 23 janvier 2014
Le
4ème jour de la semaine de prière pour l'unité a été célébré en l'église de la Dormition de la Mère de Dieu autour du thème général :" Le Christ est-il divisé ?" et du thème du jour :"Unis pour le témoignage et la prière".
Une
soixantaine de personnes de différentes confessions, Catholiques, Protestants et Orthodoxes étaient présents lors de cet office. Les orthodoxes étaient représentés par des paroissiens de l'église
Saint Irénée et de l'église de la Dormition de la Mère de Dieu.
Le
Père Grégorios accueillit, au nom de l’Église Orthodoxe et en tant que recteur de l'église de la Dormition, cette assemblée de prière. Suivirent dans
un profond recueillement, des prières de louange, de pénitence et d'actions de grâce.
Jean David, accompagné d'un luth chanta le psaume 133.
Le
Diacre catholique, Jean François Soulas, proclama l’Evangile : Jean 15, 12-27 et le Pasteur Dodré fit la prédication. Vous trouverez l'intégralité de
sa prédication à la suite de ces quelques lignes.
Le
chœur orthodoxe, de l'église de la Dormition, chanta en grec le psaume 103 et vinrent ensuite des prières d'intercession et des prières
libres.
L’assemblée toute entière chanta le "Notre Père" (Rimsky-Korsakov)
Le
Père Grégorios remercia les participants et donna la bénédiction finale.
Cet office fut enregistré par Radio Dialogue, la radio des chrétiens de Marseille et de sa région et diffusé
ensuite sur les ondes et sur internet. Nous remercions le Directeur des programmes Frédéric Banégas et le technicien qui en assurèrent
l'enregistrement et la retransmission.
Ce
fut un office simple, sobre au cours duquel l'assemblée participa avec intensité et recueillement.
Il
est certain que ce genre d'office ne résout pas tous les problèmes, les différences existants entre nous et ne nous fait pas confondre "union" et "unité", mais il est la manifestation vivante que
des chrétiens, toutes confessions confondues, ont envie de se réunir pour prier et témoigner ensemble.
Robert Bodard
Prédication du Pasteur Dodré
S'il est un mot avec le verbe qui lui correspond rencontré fréquemment dans le vocabulaire johannique, c'est bien celui de témoignage. On le trouve autant chez Jean que dans tout le reste du
Nouveau Testament : plus de 50 fois ! Rien que dans les deux extraits que nous avons lus, nous l'avons entendu trois fois... On sera moins étonné de trouver souvent le terme de témoin, dans le
livre des Actes. Témoin : celui qui atteste la réalité de qu'il a vu, entendu, vécu.
Au
moment de la séparation d'avec ses disciples, Jésus leur enjoint d'être ses témoins jusqu'aux extrémités de la terre. Ce qu'ils feront au risque du martyre ce qui explique pourquoi le grec
utilise le même mot...
Le
témoignage sur Jésus est d'abord l’œuvre de l'Esprit. Car c'est lui qui nous dévoile l'identité véritable de Jésus de Nazareth et sa mission terrestre et qui nous rend réceptif à cette
révélation. "Il me rendra témoignage", annonce Jésus"et il révélera ma gloire".
Sans l'Esprit de Pentecôte, on ignorerait tout de la signification de l’œuvre Christique. Jésus serait un
rabbi comme un autre, au mieux un prophète, sûrement pas le Christ de Dieu.
Le
premier à l'avoir compris et à le proclamer sous l'action de l'Esprit justement, est bien Jean-Baptiste, premier témoin du Christ, déclarant : "J'ai vu l'Esprit de Dieu demeurer sur lui.
J'atteste donc que cet homme est le fils de Dieu".
Ce
témoignage, c'est désormais avec l'aide de l'Esprit, celui des apôtres:" Vous aussi, vous me rendrez témoignage" leur dit Jésus.
Dans le passage de l'épître lu, l'apôtre va préciser ce témoignage: "Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi". Tout ce que Jésus leur a dit, tout ce qui a été vécu
avec lui dans son humanité, tout ce qui a été vu: miracles et guérisons, la gloire du Christ sur la montagne de la Transfiguration, la croix et le tombeau vide, les apparitions pascales, ils le
transmettent fidèlement à qui veut bien prêter l'oreille à leurs propos inouïs.
Après eux, d'autres prendront leur suite : la foi remplacera la vue. Armée des évangiles qui ne sont rien d'autres que des témoignages sur Jésus, l’Église va essaimer et son œuvre ne cessera pas.
Car sa mission n'est rien d'autre que celle-là : annoncer partout que par le Christ, la rédemption du monde c'est à dire, sa délivrance de toutes les forces obscures et maléfiques qui l'accablent
est certaine.
C'est encore dans l’œuvre johannique que nous trouvons ces deux affirmations: "Dieu est lumière, Dieu est amour". Tout est dit. Que voulez-vous ajouter ? Si, quelque chose que va souligner Jean :
La corrélation qui existe entre le témoignage et la communion. Dans le passage de sa lettre, nous avons rencontré plusieurs fois le mot : communion avec le Père et le Fils, communion avec Dieu,
communion les uns avec les autres.
N'est-ce pas la moindre des choses que ceux et celles qui entendent que Dieu est lumière et amour et qui veulent en porter témoignage vivent entre eux l'amour fraternel et donc soient en
communion les uns avec les autres ? La crédibilité du témoignage réside évidemment dans son authenticité. Si la vie du témoin contredit ses paroles, qui ajoutera foi à ce qu'il dit ? C'est ce que
probablement Jean veut dire quand il écrit que c'est être dans l'obscurité. Quel plus beau témoignage que vivre dans cet amour, l’agape chère à Saint Paul ? si pour nous, Jésus est le signal de
l'amour du Père, le signal pour le monde sera la communion fraternelle des disciples. Dans son "Journal", Julien Green écrit : "L'évangile est le livre des chrétiens. La vie des chrétiens est
l'évangile des incroyants".
Plus cette union sera visible, plus le témoignage sera crédible. C'est le sens de la prière de Jésus pour l'unité des siens : "afin que le monde croie ..." Les témoignages peuvent être divers
mais ils ne sauraient être contradictoires ou cacophoniques.
Unis pour le témoignage et la prière : c'est le sens même de notre radio, sa raison d'être. Elle est le lieu visible, on pourrait dire la manifestation audible de notre volonté d'unité. C'est un
lieu de témoignage, non de propagande car il existe une grande différence entre les deux : la première respecte l'auditeur, la seconde l'assomme à tous les sens du terme. Pourquoi la femme qui
est sur le talon des apôtres à Philippes est-elle possédée selon eux alors qu'elle proclame qu'ils annoncent la voie du salut, ce qui est la vérité, disons-le: parce qu'elle leur casse les oreilles.: N'aurait-elle pas inventé ce qu'on appelait autrefois la réclame et que le 8ème art appelle publicité? ce n'est pas en
martelant une vérité qu'on la fait accepter.
Cependant, comme le semeur tout terrain de la parabole de Jésus, nous jetons généreusement la semence de l'évangile. Peu importe où elle tombe. Que deviennent nos prières, nos propos, nos
interventions, pour transmettre l'évangile, avoir et diffuser un regard chrétien et lucide sur la vie de notre cité et les événements de notre monde, les problèmes actuels de la
société?
La
plupart du temps nous l'ignorons et c'est mieux ainsi. Dans le flot d'informations qui submerge nos esprits saturés, plus souvent de mauvaises que de bonnes nouvelles, nous annonçons l'évangile
de Jésus, une bonne nouvelle assurément, celle d'un monde sauvé et purifié de ses laideurs, de ses scories et voué non à la ruine et au chaos mais à devenir une terre nouvelle et belle, le
royaume de Dieu vers lequel Jésus nous conduit.
Nous ne semons pas en vain si nous confions ce témoignage par la prière à Dieu pour qu'il dispose cœurs et esprits à le
recevoir. La prière est la prolongation nécessaire de notre action missionnaire. Prière pour intercéder sans relâche pour ce monde traversé de tant de douleurs et de drames, mais aussi prière
pour louer Dieu, rendre grâce de nous avoir pénétré et appelé à devenir chacun et tous ensemble les témoins d'un humble Seigneur qui nous a révélé un Dieu qui est lumière et amour comme l'écrit
Saint Jean, un Dieu qui nous appelle à travailler obstinément à rendre plus visible une communion fraternelle comme celle qui nous a réunis dans cette église ce soir. Amen.
Ordination à la prêtrise du Père Diacre Cyrille
Ordination d’un prêtre à Marseille
Dimanche 12 janvier, à l’occasion de sa venue à Marseille pour le rite de la bénédiction des eaux, Mgr.
Emmanuel a ordonné à la prêtrise le P. diacre Cyrille Costanza au cours de la liturgie qu’il a présidée à l’Eglise de la Dormition. Mgr. Emmanuel était entouré des autres prêtres des paroisses de
Marseille et de Camargue ainsi que de deux prêtres venus de Grèce. La célébration a été particulièrement festive et recueillie. Festive grâce aux très beaux chants qui ont accompagné toute la
cérémonie, recueillie, car toute l’assistance était consciente de la grâce que Dieu faisait à son peuple en lui donnant un nouveau prêtre. Le moment où le jeune recteur de l’église de la
Dormition, le père Grigorios, a aidé son jeune nouveau frère concélébrant à revêtir ses vêtements de prêtre fut particulièrement émouvant. Mgr. Emmanuel a souligné dans son homélie finale la joie
que lui procurait cette ordination, car elle était le signe que la communauté d’où était issu le nouvel ordonné vivait, et qu’elle avait aussi entendu, comme il l’a rappelé, les appels qu’il
avait lancés lors de ses visites pastorales dans la région. Il a mentionné qu’il avait lui-même poussé le père Michel Hériard dans cette direction, lui suggérant l’ordination de Cyrille quand
celui-ci n’était encore qu’un animateur de la J.O.M. Il a aussi ajouté que le père Michel devait être heureux de voir ce qui se passait ce matin-là à Marseille.
Le père Cyrille Costanza est âgé de trente trois ans, il est marié à Sonia, ils ont deux enfants. Il a connu
l’orthodoxie par Sonia, qu’il a rencontrée sur les bancs de la faculté de Droit d’Aix-en-Provence. Etudiant encore, il s’est engagé auprès des autres jeunes de Camargue et de la région
marseillaise dans la J.O.M. (Jeunesse orthodoxe du Midi), que le père Michel a animée après le décès de père Cyrille Argenti. Le jeuneCyrille a participé pendant de nombreuses années à l’encadrement des camps d’été de la J.O.M. et à ses autres activités.
Nous lui souhaitons, ainsi qu’à Sonia, une vie longue et heureuse au service de l’Eglise.
P. Daniel
Célébration du Rituel du baptême des eaux et de la croix dans la mer au Vieux Port